C’est une première. Des délégués de tout le continent africain ont entamé, lundi 18 juillet, des discussions au Rwanda à l’occasion du premier congrès africain dédié au rôle des aires protégées dans l’avenir de la planète. Le congrès des aires protégées d’Afrique de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l’APAC, se déroule quelques mois avant la tenue de la COP15 biodiversité en décembre à Montréal, qui doit adopter un cadre mondial pour mieux protéger la nature ravagée par les activités humaines, à horizon 2050, avec une étape en 2030. “Les aires protégées sont essentielles à la survie de la planète“, a estimé le directeur général de l’IUCN, Bruno Oberle, au premier jour des discussions dans la capitale rwandaise, Kigali. Elles doivent se poursuivre jusqu’au 23 juillet et réunissent quelque 2 000 participants. “Et plus nous les gérons au bénéfice de la population et de la nature, plus nous allons construire un avenir où chacun, qu’il soit une personne ou un animal, pourra prospérer“, a-t-il ajouté sur Twitter.

Protéger au moins 30% des terres et océans d’ici 2030

Selon les organisateurs, l’APAC vise à définir le rôle des aires protégées dans la sauvegarde de l’emblématique faune africaine, la fourniture de services vitaux par les écosystèmes et à promouvoir le développement durable tout en préservant l’héritage culturel et les traditions du […]