Ces leçons pourraient le guider sur certains sujets non négligeables. On se concentrera ici tout particulièrement sur l’impact que ces événements devraient avoir en politique étrangère. Un second article analysera les conséquences pouvant être tirés de ces attaques pour notre analyse du djihadisme, et notre façon de le combattre.
1) Les responsables des attentats viennent d’Asie centrale : preuve qu’il faut faire la guerre au djihadisme au-delà du seul Proche-Orient.
Il est frappant qu’à Stockholm comme à Saint-Pétersbourg, les responsables des attaques aient été, dans les deux cas, d’origine centrasiatique. Le terroriste principal à Saint-Pétersbourg était du Kirghizistan, et en Suède, le responsable du massacre est ouzbek. Ces criminels ne représentent pas leurs pays d’origine, bien entendu. Par contre, ils rappellent l’importance de la propagande djihadiste en Asie centrale, et dans l’Eurasie russophone en général. Ils nous remémorent qu’après l’arabe, le russe est la langue des combattants de Daech. […]