Ce conflit qui dure depuis la fondation de l’État d’Israël en 1948 échappe en partie à la rationalité commune. Quoi que l’on puisse affirmer, quelle que soit la pertinence de l’argumentaire, le sérieux ou la profondeur d’une pensée qui se veut respectueuse des faits, on se trouve vite confronté à ses propres contradictions. Et aux accusations et condamnations définitives des autres. On voit en vous, soit un sioniste enragé, complaisant avec la violence d’un « État colonial et raciste », soit un islamiste convaincu, conciliant avec le terrorisme sous prétexte de solidarité avec les plus faibles.
Il n’y a pas de vérité à ce conflit, il y en plusieurs qui toutes méritent notre considération. Israël mérite notre attention, ne serait-ce qu’en raison de ces affinités électives qui nous lient au judaïsme et au peuple de la Bible. Rien à voir avec le sionisme et l’actuelle politique oppressive d’Israël vis-à-vis des Palestiniens ? Peut-être, mais impossible de se défaire d’un devoir d’amitié et de solidarité avec nos frères et sœurs juifs depuis la Shoah.
Mais comment ne pas entendre de l’autre côté les revendications de ces frères et sœurs chrétiens ou musulmans de Palestine ? L’argument évangélique de ceux qui […]