L’Irak vit dans l’enthousiasme de la visite du chef catholique. Du 5 au 8 mars, son agenda sera chargé, de Bagdad à Erbil en passant par Nadjaf et Qaraqosh. « Pour une fois, on ne parle pas de l’Irak pour des affrontements et des morts, se réjouit Loÿs de Pampelonne, qui fut jusqu’à l’an passé directeur Irak de l’Œuvre d’Orient, ONG catholique française, héritière de la longue tradition de lien entre notre pays et les chrétiens de la région.
Les visites pontificales mêlent toujours l’attention pastorale au message diplomatique. A fortiori dans une région où politique et religieux cohabitent pour le meilleur et pour le pire. Le temps fort diplomatique sera la rencontre, inédite, du leader catholique avec l’ayatollah Ali Sistani, le 6 mars à Nadjaf. Agé de 88 ans, respecté par tous, il est le maître à penser d’un courant de l’islam chiite voulant déconnecter quelque peu le religieux des […]