Une éducation à la vie affective et sexuelle à l’école. C’est ce que la loi prévoir, mais elle est peu respectée. Face à ce constat, le gouvernement veut relancer ce chantier, malgré des attaques venant principalement de l’extrême droite. Le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, l’a affirmé clairement : il veut remettre ce sujet sur la table. “La loi de 2001 nous enjoint de façon très claire de parler d’éducation à la sexualité“, a-t-il expliqué le 12 septembre sur franceinfo. “Nous devons respecter la loi“, a ajouté le ministre, citant un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation, qui devrait être publié la semaine prochaine et qui montre “qu’il y a de grandes variations selon les écoles, selon les classes, selon les territoires“.
Pour “aider les enseignants à se saisir du sujet“, le ministère travaille à “des documents d’accompagnement” qui devraient sortir dans les jours qui suivent, et compte en parallèle organiser des réunions de concertation “pour essayer de voir ce qu’il manque aux équipes éducatives“, indique-t-on dans l’entourage du ministre. Car la loi de 2001 prévoit qu’”une information et une éducation à la sexualité soient dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles“. Mais elle reste peu appliquée depuis vingt ans. Une enquête publiée en début d’année par le collectif […]