La question ne vient pas d’un dénigreur des médias, mais d’un journaliste, Franz-Olivier Giesbert*. Il commente ainsi : « Observez comme la plupart d’entre eux s’échinent, sans grand succès il est vrai, à travestir la réalité parce qu’ils croient que le bon peuple, toujours nigaud, prendra des vessies pour des lanternes. »
Il s’offusque que la presse, en général, ait traité différemment un même événement – des immeubles qui s’effondrent à Marseille et à Lille –, en accusant le maire de Marseille dans un cas, mais en exonérant la maire de Lille dans l’autre cas. Ainsi donc, on apparaît fautif ou pas en fonction de son orientation politique.
Informations non vérifiées et voyeurisme
Quand une personne est accusée, à tort ou à raison, elle ne bénéficie pas de la présomption d’innocence, mais au contraire d’une présomption de culpabilité. La presse accuse, se cachant souvent derrière le témoignage de X ou Y, témoignage souvent non vérifié, venant quelquefois d’une personne animée d’un esprit de vengeance. Si la personne accusée est blanchie par la justice, elle aura droit dans le meilleur des cas à […]