Notre monde vit beaucoup de drames, mais aussi, et il ne faut jamais oublier de le rappeler, de gestes et de situations d’espérance, grâce aux engagements des uns et des autres. Il vit même des fêtes et des sourires, comme nous le rappelait Florian Grill, président de la Fédération française de rugby, à l’occasion d’une Coupe du monde. Mais le tragique revient sans cesse : la guerre en Ukraine qui dure, détruit et tue un peu plus chaque jour ; un tremblement de terre au Maroc, qui soudainement prend des vies et des villes ; une tempête en Libye, qui provoque des inondations meurtrières massives.

Trois chaos, trois réalités différentes. La guerre est de la responsabilité directe des humains, de leurs délires de conquête et d’invasion d’un pays qui n’a rien demandé… C’est le mal dans toute son horreur, le côté diabolique des actions humaines, comme nous le rappelait Antoine Nouis dans un édito au début de l’invasion de l’Ukraine. Dans le cas des inondations en Libye, la responsabilité humaine est engagée de manière indirecte. On a même inventé un mot, en anglais, pour décrire ces nouveaux cyclones dévastateurs : « medicane », contraction de mediterranean et de hurricane. Ces phénomènes sont le résultat du réchauffement climatique, et notamment de celui de l’eau de la Méditerranée. Ce qui se passe dans les Caraïbes est désormais proche de nous. Or, c’est la conséquence des activités humaines. Quant au tremblement de terre, la responsabilité  […]