Signes d’une transformation radicale du paysage religieux français, de la crise des vocations et de la sécularisation du pays, de nombreux monastères et couvents catholiques ferment ou diminuent leurs activités. Et les communautés peinent à trouver des repreneurs. La plupart de ces communautés souhaitent cependant que les lieux qui ont accueilli une vie religieuse et communautaire pendant des dizaines d’années voire des siècles soient habités par des projets qui ont du sens à leurs yeux : « Les projets portés par des protestants évangéliques seraient accueillis très favorablement dans ces lieux », affirme Tiphaine Malfait, consultante chez Karism Conseil, un cabinet de conseil au service des institutions chrétiennes.

Un pont entre l’offre et la demande

Une dizaine de projets immobiliers initiés par des congrégations religieuses, des diocèses ou des associations d’inspiration chrétienne sont ainsi proposés par les Projets de Saint Joseph : une aile d’un couvent en Moselle, un monastère en Bretagne, ou une abbaye en […]