Une empreinte carbone inquiétante
L’un des principaux impacts écologiques de l’IA réside dans sa consommation massive d’énergie. Les modèles d’IA, en particulier ceux basés sur l’apprentissage profond, nécessitent des ressources considérables. L’entraînement de ces modèles demande des milliers d’heures de calcul sur des serveurs surpuissants, souvent alimentés par des sources d’énergie non renouvelable. Selon certaines études, l’entraînement de la version GPT 3 aurait émis 240 tonnes de CO², soit l’équivalent de 136 voyages aller-retour entre Paris et New York. À l’heure où l’on parle de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce véritablement tenable ?
Une forte consommation d’eau et d’électricité
Outre l’énergie, l’IA consomme d’importantes quantités d’eau. Une étude a estimé qu’une simple requête sur ChatGPT – comme écrire un courriel de 100 mots – consomme l’équivalent d’une bouteille d’eau et assez d’électricité pour alimenter 14 ampoules LED pendant une heure. Multiplié par le nombre d’utilisateurs, c’est gigantesque ! Si un travailleur américain sur dix utilise ChatGPT pour écrire un courriel hebdomadaire, cela représenterait 435 millions de litres d’eau et 120.000 mégawattheures […]