Nous n’en avons pas tout à fait fini avec l’épidémie de Covid-19. Cet été, les pharmacies ont constaté une recrudescence des cas de contamination, car les tests positifs sont repartis à la hausse.

Ce regain modéré s’observe depuis la fin du mois de juillet, notamment après les grands rassemblements estivaux comme les fêtes de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques, qui ont réuni 1, 3 million de visiteurs, indique Le Monde. Les pharmacies locales ont alors enregistré 20 % de cas positifs la semaine avant les fêtes, et ces cas sont passés à 35 voire 40 % la semaine suivante.

La résurgence de l’épidémie concerne aussi le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon, entre autres pays. Mais les pouvoirs publics sont désormais moins vigilants, et les estimations fiables sont difficiles à mettre en place.

Un nouveau variant dans le monde

Surtout, un nouveau variant a fait son apparition : surnommé Eris, il est désormais surveillé de près par l’Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires américaines. Ce descendant du variant Omicron a une prévalence moins spectaculaire que son prédécesseur à l’échelle mondiale, comme le précise Euronews. Ses symptômes – fièvre, toux, rhume, maux de gorge – sont déjà connus et n’apportent pas de changement grave par rapport aux précédents variants.

En raison de l’immunité naturelle que nous avons développée et de la campagne de vaccination, il n’est pas lieu de s’inquiéter trop tôt, rassurent les autorités sanitaires.

De même l’augmentation des passages à l’hôpital pour des cas de Covid-19 reste mesurée, selon le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, au micro de France Inter samedi 19 août. Ainsi, les passages aux urgences pour suspicion de Covid ont augmenté de 58 % sur la semaine du 31 juillet au 6 août, mais la proportion d’hospitalisation après le passage aux urgences reste stable.

Des consignes très modérées

Dans les Landes, après les fêtes de Bayonne, le centre hospitalier de Mont-de-Marsan a toutefois repris l’obligation de porter un masque chirurgical. Pour lors, Aurélien Rousseau n’envisage pas de le rendre obligatoire dans tous les hôpitaux.

D’autres mesures anti-Covid sont toujours en vigueur bien qu’elles ne s’appliquent pas à tous. Un rappel vaccinal est ainsi requis pour les personnes âgées de plus de 80 ans, et les personnes à très haut risque de maladie grave, ou encore les personnes vivant en Ehpad. La nouvelle campagne vaccinale, pour ces personnes à risque, doit s’ouvrir dès l’automne, à partir du 17 octobre, et début septembre pour Mayotte.

En cas de test positif, les autorités sanitaires ne contraignent plus à l’isolement depuis la fin janvier 2023, mais il est fortement recommandé de respecter les gestes barrières, de se faire tester et de mettre un masque à l’intérieur en présence d’autrui. Concernant les cas contact, il n’est plus demandé aux personnes asymptomatiques de se faire tester mais les personnes symptomatiques en ont toujours l’obligation.