Le bilan ne cesse de s’alourdir. Une dizaine de jours après que la terre a tremblé dans le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, on déplore plus de 35 000 morts de part et d’autre de la frontière. Sans compter les blessés et les millions de déplacés. Dès la catastrophe connue, les organisations humanitaires ont commencé par évaluer l’ampleur des dégâts et des besoins. La tâche n’est pas achevée et des montagnes de gravats restent encore à sonder.
Pour autant, les distributions de bâches, de couvertures, de produits d’hygiène, de nourriture ont très vite débuté. « Tout le monde essaie de faire venir de l’approvisionnement, ce qui peut créer un goulot d’étranglement. Comme le pays a des ressources, il faut essayer de trouver ce dont on a besoin sur place », explique Manuel Lannaud, coordinateur de l’aide d’urgence en Turquie pour Médecins sans frontières (MSF). Mêmes défis d’approvisionnement et de […]