Huit mois à peine après son accouchement, la championne française disputera les derniers Jeux olympiques de sa carrière d’athlète à Rio, sous les couleurs de la Guinée équatoriale, son pays d’origine. Rencontre avec une maman comblée, qui, une fois de plus, prouve son incroyable capacité à revenir plus en forme que jamais !
Comment avez-vous su que vous vouliez faire du sport ?
L’idée n’était pas de moi ! Alors que j’étais collégienne à Besançon, un prof d’EPS a remarqué que je courais vite. Il m’a proposé de participer à une compétition. On m’a dit de courir, alors, j’ai couru… comme Forrest Gump ! Dès l’âge de 13 ans, j’avais déjà des contrats de sponsoring avec de grandes marques, mais je ne réalisais pas ce qui était en train de se jouer. Ce n’est que lorsque je suis devenue championne d’Europe junior que j’ai compris que j’avais peut-être une vie d’athlète devant moi. Et ce n’est qu’à Athènes, où j’ai côtoyé les plus grands et où j’ai gagné ma série après avoir été opérée deux fois, que j’ai réalisé que j’avais de belles cartes à jouer.
Un bébé juste avant les JO ?
Lior a en effet été une sacrée surprise ! Il est venu sans prévenir, alors que j’étais en pleine concentration sur l’objectif Rio. Dans ma tête, le programme était tout fait. Mais Lior est arrivé, et la question de mon planning sportif ne s’est plus posée : mon conjoint et moi l’avons accueilli les bras grands ouverts. […]