Face à l’immigration illégale, le Royaume-Uni et la France ont conclu un nouvel accord. Dans l’Hexagone, la mobilisation contre la réforme des retraites a été moindre, samedi 11 mars, mais elle ne s’éteint pas, puisqu’une autre journée de grève est annoncée. En Iran, une centaine d’arrestations ont eu lieu dans le cadre de l’affaire des empoisonnements d’écolières et, en Allemagne, les catholiques font pression sur le Vatican pour qu’il insuffle des réformes. Enfin, aux États-Unis, la tentative de décollage de la première fusée imprimée en 3D a été reportée.

Un nouvel accord entre Paris et Londres

Le sommet franco-britannique de la semaine dernière a débouché sur un accord, vendredi 10 mars, dans le but de freiner l’immigration illégale depuis la France. Pour ce faire, le Royaume-Uni va augmenter sa contribution, indique Le Parisien. “Au cours des trois prochaines années, la contribution du Royaume-Uni sera de 141 millions d’euros en 2023-24, 191 millions d’euros en 2024-25 et 209 millions d’euros en 2025-2026”, chiffre un communiqué. Il évoque aussi la création d’un “nouveau centre de détention dans le nord de la France, un nouveau centre de commandement réunissant pour la première fois nos équipes (…) et 500 nouveaux agents supplémentaires patrouillant sur les plages françaises”, a précisé Rishi Sunak, le Premier ministre britannique au cours d’une conférence de presse. Le dispositif sera complété par des drones supplémentaires et d’autres technologies de surveillance, dans le but d’accroître les interceptions. En 2022, quelque 46 000 migrants ont traversé la Manche de manière illégale.

Mobilisation contre la réforme des retraites

La septième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites a rassemblé moins de manifestants samedi 11 mars, que celle du mardi 7 mars. Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 368 000 manifestants et la CGT 1, 3 million. Quatre jours plus tôt, le ministère en avait dénombré 1,28 million et plus de trois millions selon l’intersyndicale. Pourtant, un sondage Odoxa-Backbone Consulting réalisé pour compte du Figaro estime à 7 sur 10 le nombre de Français qui soutiennent la mobilisation. Un nouveau rendez-vous a d’ailleurs été pris pour le mercredi 15 mars.

Arrestations dans l’affaire des écolières empoisonnées

Après avoir confirmé l’empoisonnement de plus de centaines d’écolières, probablement dans le but de faire fermer leurs écoles, le ministère de l’Intérieur iranien a déclaré, via un communiqué : “Plus de 100 personnes soupçonnées d’être responsables des incidents dans les écoles ont été identifiées, arrêtées et interrogées”, rapporte 20 minutes. S’il ne s’étend pas sur le profil des personnes interpellées, le ministère précise cependant que les arrestations ont eu lieu dans les provinces de Téhéran, de Qom, de l’Azerbaïdjan oriental et occidental, du Kurdistan ou du Hamadan. “Parmi les personnes arrêtées, certaines affichaient “des motifs hostiles” avec l’objectif d’“instiller un climat de peur parmi les élèves et de fermer des écoles”.

Les catholiques allemands veulent des réformes

Les catholiques allemands réclament au Vatican des réformes profondes. Ce week-end, les évêques, prêtres, religieuses et laïcs de l’Église catholique allemande ont achevé leur synode enclenché en 2019, après la révélation des scandales de pédocriminalité. Parmi leurs 15 décisions et motions votées, ils se sont notamment dit favorables à la bénédiction des couples de même sexe, dès 2026 dans toute l’Allemagne, ainsi que pour l’accès des femmes au poste de diacre. Un point sur lequel le pape devra se prononcer, précise Bourse Direct.

Un vol inaugural retardé

Attendu car susceptible de transformer l’industrie du lancement, le décollage de la première fusée imprimée en 3D, prévu samedi 11 mars en Floride, a été reporté pour des raisons encore inconnues. Toutefois, selon le constructeur de l’engin, celui-ci est “en bon état”, relate Notre Temps. La fusée Terran 1 est développée par l’entreprise Relativity Space. Celle-ci avait expliqué, dans la matinée, que des “vents en altitude” étaient “une potentielle source d’inquiétude”, pour le décollage prévu dans l’après-midi.