Alors que le froid s’installe, les indicateurs de l’épidémie connaissent tous un rebond. Le samedi 30 octobre, 7 360 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés. Une semaine après, le 6 novembre, près de 10 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés par Santé Publique France. C’est deux fois plus qu’il y a trois semaines. A l’hôpital, les chiffres sont également en hausse : le 7 novembre, 6709 personnes étaient actuellement hospitalisées en France, dont 1101 patients en soins critiques. Il y une semaine, 6572 personnes étaient hospitalisées, dont 1046 en soins critiques. Avec la récente évolution, le port du masque à l’école a fait son retour dans 57 départements métropolitains et quatre territoires ultramarins (Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane). Selon l’organisation mondiale de la Santé, la situation en Europe deviendra alarmante en février. Rappelons qu’aujourd’hui plus de 74% de la population française ont un schéma vaccinal complet.
Un discours attendu
Dans ce contexte, le discours d’Emmanuel Macron est très attendu. Plusieurs options s’ouvrent à lui : parmi elles, l’obligation d’une troisième dose de vaccin contre le coronavirus. Y sont éligibles 7,7 millions de Français, mais seuls 3,4 millions l’ont pour l’heure reçue. Pour les plus de 65 ans, les soignants, les personnes immunodéprimés et leurs proches, elle pourrait, éventuellement, devenir obligatoire pour conserver un passe sanitaire valable. Il ne sera normalement pas question de reconfinement ou de couvre-feu lors du Conseil de défense sanitaire prévu mardi matin. L’annonce vendredi de l’allocution d’Emmanuel Macron a déjà des effets. Le jour même, plus de 6à 000 personnes ont pris rendez-vous sur Doctolib pour une troisième dose de vaccin anti-Covid.