Ceci tient sans doute à la conjonction de plusieurs facteurs : la profession de la victime (singulièrement exposée), la jeunesse du terroriste, le mode opératoire particulièrement cruel, la commune jusqu’ici paisible de Conflans-Sainte-Honorine (la ville de Michel Rocard…), le rôle joué par les réseaux sociaux, le contexte de crise sanitaire et de sinistrose, et le fait qu’il s’agit d’un énième attentat, sur une liste qui ne semble pas vouloir s’arrêter.
Mais au-delà de l’événement tragique et de l’émotion qu’il suscite, il peut être judicieux de nous interroger sur la logique qui prévaut dans une action terroriste. L’exercice est périlleux, car il s’agit d’essayer de saisir une certaine cohérence dans un acte odieux et barbare, sans pour autant le moins du monde le justifier : cela présuppose que, loin d’obéir à une pure démence, le terrorisme déploie une certaine rationalité. Il met en œuvre la […]