L’examen du projet de loi de finances déposé la semaine dernière doit commencer ce lundi 20 octobre et s’annonce riche en débats. En Israël, l’actuel Premier ministre Benyamin Nétanyahou a annoncé vouloir briguer un nouveau mandat à l’occasion des élections législatives qui doivent se tenir dans un an, en octobre 2026. Parallèlement, la mort de l’ancienne ministre sous Valéry Giscard d’Estaing, Monique Pelletier, a été annoncée dimanche 19 octobre. Une autre ancienne ministre, cette fois-ci du gouvernement Barnier, est devenue la première femme à la tête du Parti radical, le plus ancien de l’Hexagone. À Chypre, Tufan Erhürman est devenu le nouveau président de la République turque de Chypre du Nord.

Une semaine animée à l’Assemblée nationale

Le projet de loi de finances déposé le 14 octobre doit être examiné à partir de ce lundi et ce sur toute la durée de la semaine alors que 1 750 amendements doivent être passés au crible par les députés de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, rapporte Le Parisien. C’est notamment la partie sur les recettes qui fera l’objet d’un examen approfondi jusqu’au mercredi 22 octobre avant que le texte ne soit présenté à l’hémicycle deux jours plus tard. Un vote solennel est attendu le 4 novembre alors qu’un délai de 70 jours est prévu pour l’examen du texte.

Benyamin Nétanyahou candidat en 2026

Samedi 18 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé sa volonté de se présenter comme candidat à sa succession pour les élections législatives d’octobre 2026, d’après Le Monde. Alors qu’il est déjà celui à avoir occupé ce poste le plus longtemps, il briguera donc un nouveau mandat alors que la population se montre mitigée face à cette annonce. Si beaucoup le soutiennent encore, lui assurant une bonne chance de l’emporter, sa politique est notamment fréquemment critiquée à l’occasion de manifestations.

« La France perd une grande voix pour les droits des femmes »

C’est ainsi qu’a été annoncé le décès de Monique Pelletier, ancienne ministre déléguée à la Condition féminine, par la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, dimanche 19 octobre, relate TF1. Celle qui s’était battue pour la criminalisation du viol et avait milité pour permettre de pérenniser le droit à l’IVG compris dans la loi Veil (1975) s’est éteinte à l’âge de 99 ans. Anciennement avocate au barreau de Paris, sa mémoire a également été honorée par le Conseil constitutionnel, qui l’a qualifiée de « Femme d’engagement et de conviction », retenant qu’elle « a consacré sa vie au service de la République, de la justice et de l’égalité ».

Nathalie Delattre à la tête du Parti radical

C’est une première dans l’histoire du plus vieux parti de France : le Parti radical sera désormais dirigé par une femme, en la personne de Nathalie Delattre. Précédemment ministre au sein du gouvernement éphémère de Michel Barnier, elle a été élue avec 65,3 % à la tête de la formation politique créée en 1901, dimanche 19 octobre, raconte le Huff Post. « Nous allons maintenant, avec nos parlementaires, contribuer à la construction du budget et préparer activement les prochaines échéances électorales », s’est ainsi exprimée la principale concernée.

Le président sortant battu dans le nord de Chypre

Changement de président du côté de la partie nord de Chypre, autrement connue sous le nom de République turque de Chypre du Nord. Le candidat Tufan Erhürman remplace ainsi le président sortant Ersin Tatar, qui bénéficiait du soutien du président turc Recep Tayyip Erdogan, avec 62,76 % des voix, peut-on lire sur le site du Figaro. Contrairement à ces deux hommes, le nouveau dirigeant de 55 ans souhaite une réunification de Chypre afin d’en constituer un État fédéral, et non une solution à deux États.