Jérôme Prékel, du site évangélique Le Sarment, se préoccupe depuis des années du rôle du chrétien en politique. Il estime que « d’une manière générale, et étant donné le niveau de manipulation, de mensonge et de corruption qui règne dans le monde de la politique, il est bien compréhensible qu’un chrétien ne puisse pas, par motif de conscience, apporter son suffrage à un candidat opposé à ses valeurs morales, aux valeurs des Écritures. » S’il constate que « l’électeur est souvent placé en situation de choisir le moins pire et que la question est au moins aussi morale que celle d’opter ou pas pour un vaccin dont la fabrication ne correspond pas avec l’éthique chrétienne », il se méfie du vote utile dont il comprend cependant le pragmatisme. « Sur le plan spirituel, il ne devrait pas être possible d’accorder son suffrage à celui des deux candidats qui fait, moins que l’autre, la promotion de valeurs anti-Christ: les deux sont normalement à proscrire. »
Pour Jérôme Prékel, un chrétien doit voter, mais doit s’assurer que le candidat choisi respecte ses valeurs, et à défaut voter blanc, car il estime que l’on ne peut pas imaginer pouvoir participer à la table de Dieu en même temps qu’à celle des démons. Une position qu’il ne veut cependant pas dogmatique mais au cas par cas.
Des raisons spirituelles, mais aussi un désintérêt
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