On a constaté, dans le précédent billet, que le tueur de Christchurch n’est ni un fou, ni un personnage isolé : c’est un activiste politique, issu de l’extrême droite, et qui a poussé l’idéologie identitaire radicale jusqu’à sa conclusion logique, à savoir le terrorisme. Le parallèle avec l’islamiste devenant, au nom de son idéologie, un terroriste djihadiste, est très clair. Mais doit-on craindre une évolution plus radicale encore, et plus dangereuse encore d’un point de vue sécuritaire ?

Médias, intellectuels, politiques : une dangereuse complaisance face aux identitaires radicaux

Ce qui a nourri le terrorisme d’extrême droite récemment, et ce qui le nourrit de plus en plus, c’est la complaisance d’un certain nombre de médias, d’intellectuels, et de politiciens, envers le discours identitaire islamophobe. On s’étonne de ne pas avoir vu une […]