« Nos moyens prenant la taille du globe, nos catastrophes seront cosmiques. » Une fois dissipé le plaisir d’entendre à nouveau siffler les merles et jouer les enfants dans les jardins de nos métropoles asphyxiées par le règne de la « bagnole », j’ai immédiatement pensé à l’avertissement de Bernard Charbonneau dans Le Jardin de Babylone (1969). Car au-delà des métaphores guerrières, propres à frapper les imaginations et à mobiliser les masses, c’est bien d’une catastrophe mondiale multidimensionnelle qu’il s’agit. Pour s’en convaincre, il n’est pas nécessaire d’attendre qu’une moitié de l’humanité vive dans le confinement et l’autre dans la crainte et le […]