Voilà que mes confrères s’intéressent davantage à la garde-robe de François Fillon qu’aux morts dans la rue (p. 18) ! Outre le fait que je n’ai vraiment que faire des costumes du candidat – qui cultive en revanche l’art de se faire tailler des costards…–, je suis dégoûtée par l’attitude de plus en plus indécente de trop de journalistes. Pourquoi ne balaient-ils pas devant leur porte ? Combien sont-ils à se faire offrir des vêtements, des restaurants, des ristournes sur les remontées mécaniques ou les places de concert ?

Combien sont-ils à revendre sur Internet les livres et autres objets reçus dans leur rédaction ? Combien sont-ils à faire ce qui s’appelle dans le jargon de la profession […]