On perçoit incontestablement, en ce moment, une libération de la parole. Qu’il s’agisse des agressions sexuelles, des violences conjugales, des harcèlements de la Ligue du LOL, de la pédophilie dans l’Église catholique, des voix osent s’élever pour briser l’omerta. Dans le champ politique, le Grand Débat national contribue aussi à ce déploiement et à cette réhabilitation de la parole échangée.
Certains le boudent, préférant la violence des propos ou des gestes : ceux du refus de la démocratie représentative et de ses institutions, ceux de la haine assumée à l’égard des « adversaires » politiques, […]