Les semaines à venir seront décisives. Le choix de la personne qui va présider aux destinées de notre pays devient LE sujet de bon nombre de nos conversations. Tant nous sommes abreuvés de rencontres politiques, de programmes polémiques, de sondages d’opinion… Notre vie en société est rythmée par ces événements et leur calendrier. Nos choix nous contraignent pour aujourd’hui et pour demain. Pour prendre le temps important de la réflexion, nous vous proposons un questionnaire réalisé par la Commission des affaires sociales, politiques et économiques de l’Uepal. Et n’oublions pas : chaque voix compte. Que ce soit pour poursuivre ou pour changer.
Tout comme pour Le Nouveau Messager dont la renaissance va dépasser le cap des onze années, des changements sont parfois nécessaires pour poursuivre la route. Pour votre magazine, il a fallu reconstruire, sur la base des 4000 abonnés à l’ancien hebdomadaire, en ouvrant de nouvelles perspectives, telles qu’elles continuent de se mettre en œuvre avec plus de 42500 abonnés aujourd’hui. Cela n’a pas été sans difficultés car de telles évolutions constructives ne sont pas toujours évidentes, souhaitées voire déployées.
Le chapitre des bâtiments qui abritent les paroisses est un exemple de telles interrogations sur la forme et sur le fond. Faire des églises des lieux de vie, de témoignage et de présence reste une de ces grandes questions. Toutes celles et tous ceux qui s’engagent au niveau des conseils presbytéraux et au sein des communautés le savent bien : l’immobilier peut gripper de tels objectifs. De plus, notre région est au bénéfice d’un droit local qui modifie souvent les choses pour la propriété des lieux de culte et des presbytères. Mais, savons-nous vraiment ce que de telles interrogations peuvent réveiller dans les histoires locales, déclencher comme passions, obtenir comme aides ? Comment gérer l’existant marqué par l’Histoire ? Comment l’adapter aux actions et situations d’aujourd’hui ? Comment maintenir cette présence pour demain au cœur de nos communes ? Des expériences et des exemples en attestent : rien n’est acquis, rien n’est simple, rien n’est automatique. Cela mérite que l’on s’y attarde sans perdre de vue l’objectif visé.
Car cela ne doit pas (re)mettre en cause ce qui constitue l’Église. Non sa forme, son édifice, ses salles, mais sa mission, son fond, sa raison d’être et d’espérer. Comme à Europa Park où des aumôniers sont à l’œuvre chaque jour !
Alors oui, notre engagement doit se poursuivre au service de la Parole. Avec de possibles ajustements nécessaires dans les formes qu’il peut revêtir. Croyez-en votre magazine : la vie est plus forte que tout !
Belles fêtes de Pâques.