La France s’apprête à vivre de nouvelles échéances électorales.
Elle connaît déjà les soubresauts annonciateurs de tensions qui ne demandent qu’à s’exacerber. Un trop grand nombre, parmi nous, est déjà tenté par la violence des propos extrêmes que nos lois condamnent. Certains même passent à l’acte et mettent à profit ce temps pour satisfaire une volonté néfaste et dangereuse de nuire.
Quels que soient les ressorts de ces comportements, il appartient à tous, titulaires de mandats politiques, d’une responsabilité sociales ou économique, citoyens soucieux du bien public, de veiller à un toujours plus juste fonctionnement de nos institutions et de résister à toutes les paroles et les actes qui minent en profondeur notre société. Cela concerne aussi bien les pratiques d’une économie dominée par les intérêts privés, que l’électoralisme dénué de sens et que surtout le montée décomplexée du racisme, de l’antisémitisme, du rejet de l’étranger, comme de tout être vulnérable ou différent. […]