Place à l’autocritique et aux réponses précises, aux échéances fixées. « Nous n’étions pas assez préparés à cette crise ». Pas assez de blouses, de masques de gel hydroalcoolique, de respirateurs. L’échéance clé est celle du 11 mai, le début du déconfinement. Pas d’un coup certes. Le décloisonnement sera progressif et ajusté par un monitorage serré du gouvernement. La date est enfin là mais elle est encore conditionnée à la poursuite des lents progrès qui commencent à pointer. Moins de thérapies intensives, moins de décès en perspective, moins d’engorgement des structures hospitalières, plus de masques en production (on en aura cinq fois de plus qu’aujourd’hui dans un mois), 10 000 respirateurs supplémentaires, des lits de thérapie intensive doublés, la discipline montrée par les français durant cette première phase de confinement, voilà autant d’éléments qui plaident pour une amorce de délivrance le 11 mai. Mais on est confrontés à un virus « imprévisible, redoutable, inconnu, qui porte beaucoup de mystères » selon les mots du chef de l’État. Donc pas question de relâcher la vigilance et le confinement strict d’ici-là. Pas question non plus de […]