Les États riches, tout comme ceux dont l’économie est en développement, vont devoir réaliser de gros progrès dans le domaine de la neutralité carbone, selon Sud Ouest. « Les économies avancées, telles que les États-Unis et l’Union européenne, vont devoir avancer de cinq ans – de 2050 à 2045 – leur objectif de neutralité carbone, et la Chine de dix ans – [de 2060] à 2050 –, pour rester dans les clous de l’accord de Paris et ainsi donner une chance au monde de limiter le réchauffement planétaire à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle« , a ainsi estimé l’Agence internationale de l’énergie dans son nouveau rapport.

Ce rapport a été publié quelque temps avant la 28e conférence sur le climat des Nations unies, qui se tiendra à Dubaï en décembre prochain. Une conférence où l’avenir des énergies fossiles devrait faire débat.

Une émission trop haute malgré les progrès

L’agence internationale a ainsi expliqué que certains progrès avaient été nettement constatés. C’est le cas de l’essor rapide de l’électricité solaire et de l’électrification du parc de véhicules, qui permet selon l’AIE de maintenir les objectifs climatiques les plus ambitieux de l’accord de Paris en 2015.

« La voie vers 1,5 °C s’est rétrécie au cours des deux dernières années, mais la croissance des technologies d’énergie propre la maintient ouverte« , a indiqué l’AIE.

Pour maintenir le niveau d’ambition planétaire, les grandes puissances vont donc devoir monter le curseur de leurs exigences en matière d’énergies propres afin de faire baisser le niveau de température international.