C’est officiel, A23a, un des plus grands icebergs au monde, est en train de fondre à vue d’œil, car il a dérivé vers des eaux trop chaudes. Côté Australie, les autorités ont procédé à l’arrestation d’un homme de quarante et un ans qui avait volé quelque 1 700 boîtes de Lego, pour un total de 2 500 objets subtilisés. Enfin, le 4 septembre marquait l’anniversaire de l’affaire de la rue Saint-Jacques, au cours de laquelle une réunion calviniste clandestine réunissant 400 personnes à Paris avait été violemment interrompue en 1557.

Un iceberg géant voué à disparaître

Détaché du continent en 1986, l’iceberg nommé A23a fond à vue d’œil depuis son arrivée dans la partie sud de l’océan Atlantique, dans une zone située près de l’île de la Géorgie du Sud, rapporte Sky News. Pendant plus de trente ans, ce mastodonte qui fut un jour le plus grand iceberg du monde, atteignant près de 4 000 km2, est resté stationnaire en mer de Weddell avant d’être délogé en 2020 par le courant froid dit circumpolaire, qui tourne autour de l’Antarctique. À la dérive, il a fini par échouer dans une zone où les eaux sont bien trop chaudes pour qu’il puisse rester intact. Sa taille est aujourd’hui réduite à 1 770 km2 et le bloc de glace pourrait être méconnaissable d’ici seulement quelques semaines, avant de totalement disparaître.

Plus de 2 500 boîtes de Lego retrouvées

Il s’agit de la plus grosse saisie dans l’histoire de l’Australie-Méridionale, un des six États australiens. Les autorités ont interpellé la personne derrière la disparition de milliers de boîtes de Lego et autres jouets en tout genre, relève la BBC. Si l’affaire peut sembler dérisoire, elle a néanmoins passionné la presse locale lorsqu’elle a commencé, notamment car la valeur totale des 2 500 objets retrouvés chez le suspect, dont 1 700 boîtes de Lego non ouvertes, atteint l’équivalent de 140 000 euros. Bien loin de collectionner ces objets, dont la saisie a nécessité pas moins de trois camions, l’homme de quarante et un ans projetait de revendre tout son butin sur des sites de vente en ligne.

L’affaire de la rue Saint-Jacques, symbole de la répression

À Paris, dans la nuit du 4 septembre 1557, un culte clandestin réformé avait réuni près de quatre cents fidèles rue Saint-Jacques, peut-on lire sur le site du Musée protestant. Le rassemblement a été interrompu par l’arrivée impromptue des autorités qui avaient été précédemment alertées par des Parisiens ayant surpris l’événement clandestin. Des fidèles sont arrêtés, tandis que d’autres parviennent à se disperser. La scène tourne malgré tout à l’émeute et une centaine de participants sont interpellés et emprisonnés dans la prison du Châtelet. Symbole de la fragilité du protestantisme naissant en France, l’affaire illustre la violence de la répression et annonce les tensions religieuses qui embraseront bientôt le royaume.