Les consommateurs français s’adaptent face à l’inflation. Celle-ci a franchi la barre des 5% (exactement 5,2%) sur un an en mai, d’après l’Insee, cité par Les Échos. Et le pouvoir d’achat des Français en est fortement affecté. Au premier trimestre, indique le quotidien économique, il a baissé de 1,9 point par unité de consommation. La consommation a donc reculé de 1,4% au cours du premier trimestre. Elle a baissé à nouveau de 0,4% en avril, rapportent Les Échos. Conséquences : une réduction des achats alimentaires des Français.
Sortie du pic fin 2023, selon Bruno Le Maire
Comme le remarque France TV, les consommateurs font davantage attention à ce qu’il y est écrit sur les étiquettes. “Les sacs de courses sont certainement moins remplis qu’avant”, déplore une cliente à France TV. “On est obligés de regarder les prix, c’est systématique”, rapporte une autre. Une cliente interrogée par TF1 abonde : “Maintenant, je fais attention au prix au kilo, parce qu’avant, je prenais sans faire attention.” Ainsi, en un an, les caddies se sont nettement moins remplis : une baisse de 6,5%. Les marques premiers prix sont davantage choisies (+15,8%). Les produits bio, quant à eux, plus onéreux, ont moins de succès. Et globalement, en avril, la baisse des achats a été particulièrement significative.
Mais l’an dernier, à la même période, le comportement des acheteurs était tout autre, rapporte Emily Mayer, spécialiste des produits de grande consommation à l’institut IRI, citée par France TV. “L’année dernière, nous étions confinés […] Les Français consomment davantage en dehors de leur domicile, donc ça explique la baisse sur les ventes des produits alimentaires”, indique-t-elle. D’après France Info, qui cite une interview de Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, dans Le Figaro, le pays devrait “sortir du pic d’inflation fin 2023”.