Depuis des décennies, l’islam de France connaît des difficultés de représentativité et les pouvoirs publics sont en manque d’interlocuteurs reconnus pour avancer sur des dossiers épineux, notamment celui du serpent de mer qu’est le recrutement des imams.
Trop souvent encore, ceux-ci sont en effet formés à l’étranger, parlent mal notre langue et sont peu au fait des lois de la République. Comment leur expliquer alors la fameuse notion de laïcité à la française, exemple quasi unique dans le monde ?
Autre sujet délicat : le financement des mosquées
Là encore, les fonds viennent de l’extérieur – par exemple du richissime Qatar…–, donnant du poids à des courants conservateurs, voire salafistes, peu compatibles avec notre modernité.
Quand il crée le CFCM en 2003, Nicolas Sarkozy pense avoir trouvé – ou créé – le Graal, si j’ose dire. Las… Le CFCM ne remplira […]