Contre l’antisémitisme, Jacques Chirac n’a jamais varié. Le 16 juillet 1995, à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vel’ d’hiv’, Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans l’arrestation puis la déportation des juifs qui se trouvaient sur son territoire. Cette déclaration n’a pas toujours été approuvée, l’ancien garde des sceaux Robert Badinter ayant regretté dans nos colonnes que le président n’ait pas, parlé, par exemple, de la responsabilité de certains Français.
Mais depuis plusieurs années, des personnalités ou des représentants des institutions juives de France espéraient que les plus hautes instances de la République admettent la responsabilité de notre pays. « Jacques Chirac était très sensible à cette question, se souvient […]