Tout comme la poignée de main, la bise est traditionnellement notre moyen de nous saluer, d’entrer en relation avec les autres, de conclure un acte ou encore de dire simplement merci.

Dans notre culture, nous aimons faire la bise et, suivant les régions, il est coutume d’en faire deux, trois ou quatre. Je me suis amusée à calculer combien de bises je faisais par jour et par an. Rien que dans mon milieu professionnel, mon estimation est de 80 bises par jour, soit environ 20.800 par an ! Pas mal, non ?

Trêve de plaisanterie, car ce geste s’est retrouvé interdit du jour au lendemain.

Fini les bises !

En effet, il y a quatre ans, la pandémie de Covid-19 se propageait à toute allure. Pour y faire face, nos autorités ont mis en place le confinement et ont imposé des gestes barrières.

Ainsi, faire la bise ou se serrer la main ont été considérés comme des actes imprudents voire dangereux car susceptibles de nous contaminer mutuellement.

Contre mauvaise fortune, bon cœur 

Du jour au lendemain, plus de proximité physique, plus d’embrassades, plus de poignées de main… Et, pour couronner le tout, l’obligation de porter le masque pour couvrir la bouche et le nez ! Heureusement que l’on avait encore nos voix pour parler et nos yeux pour exprimer nos émotions ! Nous avons aussi, petit à petit, trouvé des parades telles que des « checks » poing contre poing ou coude contre coude. Certains ont même inventé […]