En visite à Beyrouth pour la deuxième fois en un mois afin d’apporter son soutien aux Libanais après la double explosion du 4 août, le président Emmanuel Macron a rappelé, lors de sa conférence de presse du 1er septembre, le droit de blasphémer sur le territoire français. Le lendemain commençait en effet le procès de quatorze personnes impliquées dans les attentats de janvier 2015, dont celui ayant visé la rédaction de Charlie Hebdo.

De son côté, ce journal satirique a choisi de republier à cette occasion les douze caricatures de Mahomet, parue en 2006. Et assimilées par certains à un blasphème qui, condamnable d’un point de vue religieux, ne figure donc pas dans la […]