Depuis dix jours, on ne parle plus en France que de cela. De gauche et de droite proviennent des cris d’indignation. L’usurpation de la fonction de policier par Alexandre Benalla, chargé de mission auprès du président de la République, la violence de son comportement, la relative clémence dont il aurait bénéficié jusqu’à la révélation des faits par Le Monde provoquent une crise des plus spectaculaires.

Faut-il parler d’une affaire d’État ? Ce n’est pas la première fois, sous la Ve République – pour éviter de remonter le cours des siècles jusqu’aux poisons de la Voisin –, que le pouvoir politique est l’objet de soupçons. […]