Le rapport Sauvé a réveillé le débat sur le célibat des prêtres : s’il n’est pas responsable des violences sexuelles, cet engagement a contribué au fil des siècles à donner au prêtre l’image d’un “homme à part”, favorisant ainsi les abus de pouvoir, expliquent plusieurs chercheurs. Deux semaines après le séisme provoqué par la publication du rapport, qui a jeté une lumière crue sur la pédocriminalité dans l’Église catholique de France depuis soixante-dix ans, les questions se multiplient sur le rôle de l’institution et de ses représentants. L’une porte sur le célibat.

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), présidée par Jean-Marc Sauvé, l’a assuré d’emblée : “Il n’y a clairement pas de lien de causalité entre le célibat et les […]