Nous vivons à une époque d’un des plus grands paradoxes. D’un côté, les droits de l’homme sont de plus en plus affirmés et s’élargissent, signe que l’on a une considération plus grande pour la dignité de la personne humaine. Mais d’un autre côté, on bafoue le premier de tous les droits de l’homme : le droit à la vie.
La théorie et les faits
Oui, il y a une contradiction énorme entre l’affirmation solennelle des droits de l’homme et leur négation tragique dans la pratique. D’une part, les différentes déclarations et les nombreuses initiatives qui s’en inspirent montrent, dans le monde entier, la progression d’un sens moral plus disposé à reconnaître la valeur de tout être humain en tant que tel, sans aucune distinction de race, de nationalité, de religion, d’opinion politique ou de classe sociale. D’autre part, dans les faits, ces nobles proclamations se voient malheureusement opposer leur tragique négation par une culture de la mort envers les enfants non nés et les personnes âgées.
C’est d’autant plus déconcertant que cela se produit justement dans des sociétés comme la France qui font […]