Le terrible procès de Mazan jette une lumière crue et blafarde sur un homme ayant recruté plusieurs dizaines d’hommes pour violer son épouse droguée pendant que lui filmait les séances.
Terrifiante réalité d’une violence sexuelle deshumanisante et avilissante !
L’horreur des faits, outre leur durée et leur impact sur la santé physique et mentale de l’épouse, a été aggravée depuis la révélation publique de l’affaire, par une prise de parole scandaleuse d’un avocat de la défense souhaitant distinguer entre ‘viol et viol’ selon l’intention de l’auteur. Maitre De Palma a en effet déclaré au tribunal puis a réitéré ses propos devant la presse, qu’“Il y a viol et viol, à partir du moment où il y a une intention coupable, à partir du moment où on arrive à rapporter la preuve du fait que la personne a commis des actes de viol avec conscience de commettre des actes de viol. Sinon il n’y a pas de viol.”
Sur les réseaux sociaux les réactions ne se sont pas fait attendre. Ainsi, la philosophe Sophie Galabru : « “C’est donc au violeur de définir, à sa guise, ce qu’est un viol, selon qu’il ait ressenti ou non une intention ? Je découvre la notion de viol accidentel à l’insu du plein gré de son auteur…”
Ce procès met en lumière la permanence profondément ancrée dans notre société de présupposés sexistes contre lesquels le texte biblique s’élève farouchement depuis […]