Beaucoup de Français attendent, avec impatience, la levée progressive du confinement à partir du 3 mai. Pour autant, une petite minorité d’entre eux se sont accommodés des incitations à rester chez soi et à limiter les interactions sociales. Au point de ne plus souhaiter quitter leur domicile. C’est ce que les psychologues appellent le syndrome de la cabane – ou bien de l’escargot ou encore du prisonnier.
La peur du retour à la vie normale
« C’est la difficulté que certaines personnes éprouvent à reprendre leur vie sociale d’avant la pandémie. Il s’agit d’un trouble de l’adaptation due à une tendance à l’individualisation qui s’est forgée depuis le début de la crise sanitaire », résume la psychologue Viola Choain, basée à Reims. Elle précise qu’il n’existe pas un profil type de victimes de ce syndrome. Même si […]