Rendez-vous majeur de la politique française, le débat de la campagne d’élection présidentielle semble confisqué entre la suite (et fin?) du covid et surtout la guerre en Ukraine. Les candidats peinent à entrer en campagne et Emmanuel Macron, président sortant, a attendu le dernier moment pour officialiser sa candidature qui était un secret de polichinelle. Tout le monde savait qu’il allait se présenter mais tant qu’il ne l’avait pas affirmé, son temps de parole ne pouvait être décompté. Un stratagème utilisé par le candidat Eric Zemmour il y a quelques mois. Cette stratégie n’est pas non plus sans évoquer la guerre qui ne dit pas son nom entre l’Union européenne et la Russie. Comme si le premier qui utilisait ce mot avait perdu - comme au jeu du ni oui ni non - alors que les conséquences de cette guerre, au moins commerciale, sont déjà là. Les automobilistes savent de quoi je parle.
Au-delà de la politique politicienne, cette élection est un défi multiple pour les évangéliques, qui ont atteint ces dernières années une masse critique de près d’un million d’habitants (pas tous électeurs). Ont-ils à l’instar des évangéliques suisses atteint une certaine maturité politique qui permet de s’intéresser à la chose publique et de voir un engagement citoyen comme un service rendu aux hommes, une adoration rendue à […]