Les réseaux sociaux transforment nos habitudes
Il y a quelques mois un pasteur influent d’une méga-Église à la mode aux États-Unis confiait que la première chose qu’il faisait en se levant, avant même de se brosser les dents, de prendre un café ou de lire sa Bible, était de consulter ses notifications Instagram. Et les statistiques pour savoir laquelle de ses publications avait plus ou moins marché. Il ajoutait que les données avaient un impact sur son humeur.
Tout récemment, un article dans la presse sportive évoquait ces athlètes qui ne peuvent plus courir sans leur téléphone ou leur montre connectée pour enregistrer la course ou l’entraînement. Ils ne peuvent plus courir non pas à cause de la sécurité que pourrait procurer ces appareils électroniques (contact d’urgence, enregistrement du rythme cardiaque et alerte du seuil dépassé par exemple). Non, ces sportifs ne peuvent plus courir sans gadgets car sans quoi ils n’auraient rien à partager sur les réseaux sociaux. Et si ce n’est pas partagé sur les réseaux sociaux, ce n’est jamais arrivé. On a couru, voyagé, cuisiné pour rien.
Ces exemples ci-dessus ne sont pas si extrêmes car de bien de manières, nombreux sont ceux qui - à des degrés divers - sont concernés par les changements d’habitudes et de […]