Le jeudi 27 mai, à Grenoble où se tenait le procès en appel des « Sept de Briançon », des représentants de la Cimade, parmi lesquels l’actuel président, Henri Masson, avaient fait le déplacement depuis Paris, avec l’espoir que la justice passe l’éponge sur les condamnations. Il a fallu attendre jusque vers 21h30 pour connaître les réquisitions du parquet à l’égard de ces sept militants, condamnés en première instance pour avoir fait entrer une vingtaine de migrants sur sol français.

Les peines réclamées sont moins lourdes : trois mois d’emprisonnement avec sursis a à l’encontre de deux Français, une Italienne, un Suisse et un Belgo-suisse, aux casiers judiciaires vierges, qui avaient été condamnés fin 2018 à six mois avec sursis. Le ministère public a également requis trois et huit mois de prison avec sursis contre les deux Français qui avaient reçu la peine la plus lourde avec douze mois de prison, dont […]