« Je m’attendais à pire, largement. » Sur le quai de la ligne 9 du métro parisien, l’une des plus sollicitées pendant les Jeux olympiques, mais aussi l’une de celles qui a été le plus renforcée, David Journo est agréablement surpris. Ce comptable qui travaille au Trocadéro, où se déroulent les épreuves de beach-volley, apprécie la fréquence des métros. En ce début de mois d’août, une rame passe toutes les deux ou trois minutes, laissant à peine le temps au quai de se remplir. « C’est plutôt une bonne surprise par rapport à ce qu’on connaît de Paris », se réjouit Cécile Régnier, Toulousaine en vacances une semaine dans la capitale pour voir les JO en famille. Les transports publics franciliens sont à la hauteur de l’échéance olympique jusqu’à présent.
Des prestataires dans les transports publics
Roger Lughan est embauché par un prestataire de la RATP pour accueillir et orienter les voyageurs dans le transport public parisien. Il est parfois gagné par l’ennui face au manque de sollicitations. « J’ai commencé vendredi – jour de la cérémonie d’ouverture -, c’est là où l’on a eu le plus de personnes et il n’y avait pas grand monde », raconte-t-il vêtu du gilet violet des agents chargés de l’accueil pendant les JO. « Samedi, dimanche et lundi, il n’y avait vraiment personne sur la ligne, au point que j’ai dû avoir une personne par heure qui est venue me parler », s’étonne cet étudiant.
« Il y a sans doute un peu […]