Malgré des progrès, la surpopulation carcérale demeure une réalité préoccupante. Les établissements pénitentiaires, souvent saturés, peinent à offrir un cadre de vie décent, ce qui compromet la dignité humaine des détenus.

Cette situation limite l’accès aux soins, aux activités éducatives et aux programmes de réhabilitation, rendant la réinsertion plus complexe. La promiscuité et le manque de moyens aggravent les tensions et accentuent les effets négatifs de la privation de liberté.

Jusqu’au 18e siècle, les prisons étaient tristement célèbres pour leurs conditions de détention inhumaines. C’était des lieux surpeuplés et insalubres. On y enfermait les fous, les pauvres et les endettés. Il s’agissait de punir les coupables.

Toutefois, plusieurs grandes figures du mouvement humaniste vont accorder de l’importance au bien-être des prisonniers et contribuer à changer leur vie.

• John Howard (1726-1790) publie L’état des prisons (1779). Ses enquêtes vont jouer un rôle déterminant dans l’adoption de lois pénitentiaires dans toute l’Europe.

En France, la Révolution abolit les supplices de l’Ancien Régime (1791), mais la moralisation des détenus reste un échec. Vers 1850, le portrait type du prisonnier reste toujours celui d’un homme pauvre et illettré condamné pour de petits délits, comme le Jean Valjean dépeint par […]