Pour la quatrième fois, l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le supérieur (Ondes) a enquêté sur les conditions d’accès au niveau master. Cette année, son rapport a suivi le fil rouge de la discrimination des candidats selon leur origine supposée. Celle-ci est tout simplement déduite à partir des nom et prénom des étudiants. Pour réaliser l’enquête, des dossiers fictifs ont été utilisés. Ils ont été envoyés par mails à plus de 1900 responsables de formation dans 84 établissements. Dans 31 établissements, plus de 20 masters ont été testés.

Cinq étudiantes fictives ont été entièrement créées. Grâce aux données de l’Insee, la candidate de référence, représentant le profil est majoritaire, portait un nom de famille et un prénom parmi les plus répandus en France pour une étudiante entrant en master en 2024. Pour le faux dossier de la candidate d’origine maghrébine, l’Ondes a utilisé la même méthode. Le dossier de la candidate présumée juive a, quant à lui, été réalisé avec l’aide de personnes juives, à qui l’observatoire a demandé les noms et prénoms parmi les plus répandus pour une jeune femme âgée d’un peu plus de 20 ans. Des prénoms et […]