« Le phénomène augmente, on constate que ce type de mobiliers se répand de manière insidieuse, ça peut être le fait de régies de transports, de commerces ou de collectivités », déclare à l’AFP Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre (FAP). Face à ce constat et à un mobilier urbain « toujours plus excluant », des associations d’aide aux sans-abri se mobilisent. Elles appellent à un « sursaut » pour mettre fin à une pratique « insidieuse » qui cible les plus précaires. 

« Cela en dit long sur la manière dont les personnes qui n’ont rien sont perçues et traitées: vous êtes déjà dans une très grande fragilité et précarité et en plus on veut vous empêcher de vous reposer et de vous abriter », dénonce-t-il. C’est dans ce contexte que l’association emblématique de lutte contre la précarité et l’exclusion a décidé, jeudi 30 mai, de relancer ses « pics d’or », une cérémonie satirique de remise de prix aux pires mobiliers urbains anti sans-abris. 

Appel à signaler les mobiliers hostiles

Après deux premières éditions en 2019 et 2020, cette […]