La crise nous contraint à la réflexion. Nos libertés, notre avenir, nos dettes nationales, la nécessaire transition écologique… Nous vivons au milieu d’un océan infini de questions. Quel sera le monde de demain matin ? Mais aussi celui d’après-demain, pour nos descendants ? Notre campagne électorale actuelle semble même cristalliser ce mélange d’angoisses et d’espérances. On peut néanmoins regretter une certaine vacuité du débat, au profit d’une fragmentation qui évacue souvent les sujets essentiels pour notre avenir commun. À l’extrême droite, Zemmour ou Le Pen ? À droite, on quitte le navire ou on reste ? À gauche, on multiplie les candidatures… Quoi que l’on pense du président actuel, on lui ouvre un boulevard. À Réforme, nous aimons le débat, pas l’évidence ; nous préférons l’exercice de la disputatio à celui d’une vérité unique…

Mais parlons d’avenir. Comment voulons-nous vivre demain ? Notre monde hésite, face à tous ces défis, entre deux modèles : Diogène et […]