La semaine passée, la Cour de cassation a confirmé une partie de la peine des époux Balkany, dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale, mais demande que l’autre soit réexaminée. Les États-Unis, eux, ont annoncé avoir durci le ton face à Israël, qui a lancé une offensive contre Rafah. C’est un problème récurrent en France : à la rentrée prochaine, l’Éducation nationale devrait encore manquer d’enseignants. Alors que l’épidémie de choléra progresse à Mayotte, le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, s’est rendu dans l’archipel. Enfin, Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux prochaines élections européennes, s’est défendue de toute complaisance avec l’extrême droite, après la publication sur les réseaux sociaux d’une photographie sur laquelle elle pose en compagnie de militants d’un groupuscule nazi.
Nouveau procès pour les Balkany
La Cour de cassation a ordonné, mardi 7 mai, la tenue d’un nouveau procès dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale de Patrick et Isabelle Balkany. La plus haute juridiction judiciaire souhaite réexaminer les dommages et intérêts accordés à l’État. En revanche, son arrêt confirme les peines prononcées en janvier 2023. La justice avait alors condamné Patrick Balkany, 75 ans, à quatre ans et demi de prison et trois ans et demi pour Isabelle Balkany, 76 ans. L’un et l’autre avaient également écopé de 100 000 euros d’amende chacun et dix ans d’inéligibilité, rappelle 20 Minutes.
Les États-Unis bloquent la livraison de bombes à Israël
Les condamnations se sont multipliées après qu’Israël a lancé son opération sur Rafah, lundi 6 mai. Des responsables américains ont assumé, mercredi, avoir bloqué la livraison de certaines bombes à Israël, explique Le Parisien. Une décision prise la semaine précédente en raison des inquiétudes suscitées par la situation dans le sud de la bande de Gaza. L’embargo concerne “1 800 bombes de 2 000 livres (907 kg), 1 700 bombes de 500 livres (226 kg)”. Mais, selon Frédéric Encel, auteur de l’Atlas géopolitique d’Israël, ces bombes ne sont pas utilisées à Rafah.
Postes vacants dans l’Éducation nationale
Si l’on en croit les premiers résultats des concours de professeurs des écoles, il manquera de nouveau des enseignants à la rentrée de septembre 2024. Invitée de franceinfo ce jeudi 9 mai, la ministre de l’Éducation nationale a donné des premiers éléments pour contrer cette pénurie. Jeudi 9 mai, Nicole Belloubet, a assuré sur franceinfo qu’une “réponse de long terme” sera “à l’œuvre dès la rentrée prochaine”. Il y a des “difficultés de recrutement” dans “certaines académies”, comme celles de Créteil ou Versailles, où “des personnels contractuels pour la rentrée prochaine” vont être recrutés, a affirmé Nicole Belloubet.
Choléra à Mayotte
Vendredi 10 mai, Frédéric Valletoux était invité par RTL. Interrogé sur l’épidémie de choléra à Mayotte, le ministre de la Santé a assuré que “la situation est circonscrite par son ampleur territoriale, du suivi qui est fait, de la prise en charge des patients et de leurs proches, et du très faible taux de létalité”, a-t-il précisé, qui indique que l’épidémie est pour l’instant contenue “sur un seul foyer”. Il a expliqué que 65 personnes ont été touchées, et qu’un enfant de 3 ans est décédé, mercredi, dans la commune de Koungou. L’île ne compte qu’un hôpital. Pour faire face à cette épidémie, 20 lits ont été ouverts pour accueillir des patients touchés par des formes graves, et 86 réservistes, “venus de l’Hexagone”, sont aujourd’hui “sur le terrain”. Frédéric Valletoux a précisé que quelque “7 000 vaccins [sont] sur l’île, 6 000 autres arrivent la semaine prochaine”.
Un piège tendu à Valérie Hayer
Une photo de Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux prochaines élections européennes, posant en compagnie de militants d’un groupuscule nazi circule sur Internet depuis dimanche 12 mai. La candidate s’est défendue de toute complaisance avec l’extrême droite, rapporte franceinfo. Dans un post, la députée européenne explique avoir été “interpellée par des hommes [lui] réclamant une photo” et n’avoir “par principe pas l’habitude de refuser”. Elle dénonce ensuite “un piège” tendu “par des militants d’un groupuscule néonazi”. Elle affirme aussi ne pas avoir eu le temps de voir “les inscriptions racistes sur leurs tenues”. Et d’ajouter : “Ce sont des méthodes indignes, celles de l’extrême droite, que je condamne de toutes mes forces et que je combattrai sans relâche.”