Publié vendredi 4 septembre, le document du Vatican « L’évêque et l’unité des chrétiens » aurait pu passer inaperçu. En une vingtaine de pages, ce texte rédigé pour le Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des Chrétiens se définit comme un « vade-mecum œcuménique ». Il rappelle l’engagement que porte le monde catholique dans ce domaine, depuis le Concile Vatican II (1962-1965), et toujours réaffirmé depuis. « L’évêque ne doit pas considérer la promotion de la cause œcuménique comme l’une des nombreuses tâches de son ministère qu’il pourrait ou devrait différer au regard d’autres priorités apparemment plus importantes. »
Une phrase qui résonne bien dans le contexte français. Si l’œcuménisme est une tradition nationale forte, elle n’est clairement plus le premier souci de nos prélats, plus prompts à seriner les spécificités catholiques à une société trop libérale à leur goût qu’à penser un chemin avec les « frères séparés ». Or cet engagement […]