Habituellement, les tournois sportifs majeurs sont réservés aux années paires, mais le fameux virus a changé la donne et décalé à 2021 l’Euro de football ou les Jeux Olympiques de Tokyo. Avec un engouement qui semble amoindri. Le Tour de France reprend lui des dates plus traditionnelles.
Empêchés pendant plusieurs mois d’aller au stade, ou devant se contenter de retransmissions dans des arènes vides, certains spectateurs - c’est mon cas - ont pu être lassés par leurs sports favoris à cause de la pandémie. Au point d’être prêts à tout abandonner. En tant que spectateur, supporter, l’attachement est évidemment moindre que celui de l’athlète qui pratique son sport à haut niveau. Pour moi c’est un passe-temps «non essentiel»; pour lui c’est un métier, parfois une raison d’être, un objectif de vie. Qui a le plus de sensations, d’émotions, qui a le plus l’impression d’accomplir quelque chose de grand? Qui est le plus «utile», en train d’accomplir sa mission? Celui qui se passionne depuis son canapé ou celui qui met son corps en action dans un objectif de […]