Témoignage d’un pasteur : « Je me souviens d’un dimanche matin – j’étais debout devant la table de sainte cène, entouré d’un cercle d’hommes et de femmes qui se passaient le pain et la coupe avec parfois une parole de bénédiction, parfois un sourire, parfois un simple regard pudique. Je regardais ces visages, j’en connaissais un bon nombre. Il y avait un couple au bord de la rupture, mais ils étaient côte à côte. Un homme dont j’avais enterré la mère quelque temps auparavant. Une femme qui cherchait un emploi, et je savais que, dans son pays d’origine, plusieurs vivaient sur ses revenus. Une autre qui se battait contre son cancer. Il y avait quelques anciens fidèles, solides, enracinés, des piliers, et puis des étudiants, les yeux pleins d’espérance. Alors que je portais tout ce cercle d’hommes et de femmes dans ma prière, j’ai été saisi d’une certitude : je faisais le plus beau métier du monde. » Le pastorat devrait être le plus beau métier du monde parce qu’il permet de mettre sa vie au service de ce qui est le plus important pour un croyant : l’Évangile. Alors comment se fait-il que certains tombent en dépression et parfois même démissionnent après quelques années de pastorat ?

C’est que les attentes sont impossibles à satisfaire si on en croit […]