Désignée pour représenter Les Républicains (LR) en 2022, Valérie Pécresse s’est entourée d’anciens soutiens des autres candidats à la primaire et est soutenue par Laurent Wauquiez. Anne Hidalgo (PS), elle, souhaite l’organisation d’une primaire populaire à gauche, alors que le nom de Christiane Taubira est régulièrement évoqué comme « sauveuse« potentielle. Du côté de l’extrême droite, un débat entre Marine Le Pen et Éric Zemmour devrait avoir lieu en février prochain. Ce dernier, justement, s’est rendu en Arménie pour son premier déplacement de campagne à l’étranger.
Valérie Pécresse compose son équipe de campagne
Valérie Pécresse, la candidate des Républicains à la présidentielle de 2022 s’entoure d’anciens soutiens de ses concurrents. Patrick Stefanini occupe le poste de directeur de campagne, précise Le Figaro, comme lors du congrès, mais des membres des équipes battues participeront à la campagne de la présidente de la région Île-de-France. Dans un entretien accordé au JDD, son homologue de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, l’a assurée de son « soutien total ».
Une primaire populaire à gauche ?
Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste (PS) à la présidentielle de 2022, plaide en faveur de l’organisation d’une primaire populaire au sein de la gauche, depuis jeudi 9 décembre. Malgré les fins de non-recevoir exprimées dans la journée par ses adversaires, elle souhaite aller au bout de sa démarche et appelle le candidat écologiste Yannick Jadot (EELV) à revoir sa position. Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Fabien Roussel (PC) ont également refusé d’y participer. Pourtant, la maire de Paris assure au JDD qu’elle participera à la primaire populaire quoiqu’il arrive, estimant que « la gauche est menacée de disparition (…) Je me moque de savoir ce qu’il adviendra de ma personne, je me moque de savoir qui prendra la suite de Jean-Luc Mélenchon au sein de La France insoumise, je me moque de savoir si, au sein des Verts, c’est la ligne de Yannick Jadot ou celle de Sandrine Rousseau qui prendra le dessus. Ce qui importe, c’est d’être en mesure de défendre un projet social-démocrate, républicain et écologique », face à l’extrême droite.
Christiane Taubira de retour ?
L’hypothèse d’un retour de Christiane Taubira resurgit, alors que la gauche est au plus mal dans les sondages. D’ailleurs, Anne Hidalgo appelle à une primaire de la gauche. Si Christiane Taubira avait fait part de son refus de s’investir dans la présidentielle 2022, ses proches entretiennent désormais le doute, rapporte LCI. Les difficultés rencontrées par la gauche et l’effervescence autour de la candidature d’Éric Zemmour auraient fait réfléchir l’ex-garde des Sceaux, qui pourrait bien prendre part à la primaire populaire.
Un débat Marine Le Pen – Éric Zemmour en préparation
Les candidats d’extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour ont fait savoir, vendredi 10 décembre, qu’ils étudiaient la possibilité de débattre ensemble, au début du mois de février. Selon 20 Minutes, il pourrait s’agir d’un simple débat télévisé. Du côté de la candidate du Rassemblement national (RN), on précise cependant que si l’on réfléchit sérieusement à cette possibilité, « rien n’est calé ». L’ex-éditorialiste affirme, quant à lui, qu’il est « que Marine Le Pen daigne débattre avec moi. On le fera dès qu’elle le voudra. Elle a dit mars, après février, peut-être que ce sera finalement en janvier ».
Éric Zemmour en Arménie avec Philippe de Villiers
Depuis samedi 11 décembre et jusqu’à mardi 14 décembre, Éric Zemmour fait campagne en Arménie. Le royaliste Philippe de Villiers est à ses côtés, rapporte Europe 1. Ce premier déplacement à l’étranger du créateur du parti Reconquête est pour lui l’occasion « de réaffirmer (son) soutien au peuple arménien, victime d’une guerre terrible », à savoir le conflit qui l’oppose à l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie. Le polémiste compte aussi aborder le rôle de la France dans cette zone, et plus particulièrement les relations avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Philippe de Villiers, lui, est très attaché à la chrétienté en Orient. Justement, l’Arménie est le symbole de cette présence.