Il s’agit d’une lettre ouverte consultée, mardi 31 mai, par l’AFP. Dans celle-ci, huit associations appellent le président Emmanuel Macron à “corriger les dysfonctionnements” de la protection des enfants victimes de maltraitances et d’inceste. Les associations de protection de l’enfance, de professionnels, ou réunissant des mères – CDP Enfance, Reppea, Protéger l’enfant, Peau d’Âme, #WeToo, Prévenir et Protéger, Collectif Enfantiste, Innocence en Danger – ont adressé fin mai une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle sur ce thème. Elles demandent “que chaque fois que les termes ‘syndrome d’aliénation parentale’, ‘aliénation parentale’ (…) sont utilisés par un juge ou par un expert, une contre-expertise soit systématiquement effectuée et que la décision finale soit prise de façon collégiale“.
Mis au point par le très controversé psychiatre américain Richard Gardner, le “syndrome d’aliénation parentale” (SAP) prête à l’un des parents l’intention de manipuler son enfant pour écarter l’autre parent. Non reconnu officiellement, il est évoqué lors des procédures judiciaires et, selon les associations, est utilisé pour […]